Extrait du Splendor Solis - Le Paon
Philalèthe est un mot issu du grec Philos- ami,chercheur et -alètheia, vérité ce qui a été
traduit littéralement par ami, chercheur de vérité. L'œuvre de Philalèthe s'inscrit
dans un courant hermétique alchimique traditionnel.
Mais deux personnages répondent au pseudonyme de Philalèthe et il ne faudra pas les
confondre :
- Eugène Philalèthe, alchimiste vulgaire qui se revendique d'une filiation avec
Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim et Paracelse. (que nous oublierons)
- Eyrénée Philalèthe (de son vrai nom George Starkey), Adepte en alchimie et qui par conséquent aura chapitre à nous parler du magistère.
Il ne faut donc pas confondre Eugène et Eyrénée Philalèthe, tous deux alchimistes mais à des niveaux très différents l'un de l'autre.
George Starkey est ainsi né aux Bermudes (Colonie Anglaise) en 1628 et mort à Londres en 1665 de la peste.
En plus d'être alchimiste il est également médecin et signe ses traités d'alchimie sous le pseudonyme
latin de Eirenaeus Philalethes pour Irénée Philalèthe.
On pourrait se poser la question d'un Adepte qui serait mort de la peste, mais ce serait ignorer les effets de la médecine universelle et de son action
sur le règne organique. En effet, les effets de la médecine sont uniquement régulatrices, et une action virulente d'une maladie ne saurait à priori
être contre-carrée, bien que certains éléments dûs aux pandémies récentes nous fassent penser le contraire. aurait-il trop donné de sa médecine et ce
serait retrouvé fort dépourvu quand la maladie s'occupa de lui ... Nous le pensons !
George Starkey fait ses études à Harvard de 1643 à 1649 et il pratique la médecine à Boston de 1646 à 1650,
et en Angleterre de 1650 à 1665.
Il est à noter qu'il est contemporain et ami du physicien et chimiste Robert Boyle.